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Logements, mobilité et durabilité : des défis majeurs pour Genève !

Infrastructures & Durabilité

Transition énergétique: il faut agir ! Quels objectifs ?

La Suisse, comme beaucoup d’autres pays, a mis sur pied un plan d’action pour réduire sa consommation d’énergie et trouver des alternatives propres et responsables, dans le but commun de préserver les ressources et d’assurer un avenir viable aux générations futures. 

Les mesures à prendre sont nombreuses, variées et doivent s’appliquer à tous les niveaux : des entreprises aux ménages, de la mobilité à la construction et des collectivités aux individus.

Pourquoi ? Parce que les Suisses, de par leur niveau de vie, consomment en moyenne trois fois plus que les ressources environnementales globales disponibles par personne. Trois planètes Terre seraient nécessaires si tout le monde vivait comme nous !

Il va sans dire que nos habitudes de consommation doivent être revues, si possible dans un état d’esprit positif et constructif. 

Et Genève ?

Genève ne fait pas exception. Un plan d’action accompagné d’objectifs de réduction a également été annoncé, visant une baisse d’environ 55% en dix ans de la consommation d’énergie primaire fossile par habitant-e.
Cet objectif nécessitera le développement de solutions de substitution basées sur des énergies renouvelables et la stabilisation de notre consommation d’électricité.

Des projets innovants à caractère durable existent et tendent à soutenir cette transition énergétique, dont le Programme d’encouragement pour le développement durable proposé par la Confédération, ou le Concours du développement durable organisé par le Canton de Genève.

Toutefois, les entreprises et les particuliers se perdent souvent dans les nombreuses formalités à entamer. Un guichet centralisant et facilitant les démarches à effectuer leur serait d’un grand secours pour mener à bien leur transition dans son intégralité.

Rénovation des bâtiments, pénurie de logements et mobilité

L’une des priorités est la rénovation des bâtiments. Parallèlement, la question de la pénurie de logements à laquelle Genève est confrontée doit être prise au sérieux.

Chaque année, Genève perd plus de résident-e-s qu’elle n’en gagne, la population étant contrainte de se loger en dehors du canton.

Cette situation est préjudiciable tant à l’équilibre du territoire par les importants flux de pendulaires qu’elle génère, qu’en termes de pertes fiscales puisque les résidents suisses sont taxés dans le canton où ils sont domiciliés et non dans celui où ils exercent leur profession.

Sur le plan de la mobilité, si les différents projets d’agglomération ont permis la mise en place et le développement d’infrastructures contribuant à l’amélioration de la desserte globale, l’offre ne doit pas pour autant stagner.

Au sein du Grand Genève, la mobilité reste encore majoritairement individuelle et motorisée, ce qui génère des embouteillages quotidiens. Une attention particulière doit également être portée aux axes de mobilité piétonne et cyclable.

En termes de mobilité internationale, il convient également de rester vigilant, car de nombreuses initiatives remettent en cause la présence et le fonctionnement de notre aéroport.

Pourtant, il ne faut pas se leurrer. Sans celui-ci, Genève ne serait plus celle que nous connaissons : terre d’accueil de nombreuses organisations et entreprises internationales, composée d’une population cosmopolite et plurilingue dynamisant le tissu économique local.

Peu de villes peuvent se targuer de disposer d’une telle infrastructure située à quelques minutes du centre-ville. Il est impératif de veiller à ce que l’offre, si elle devait être revue sur le plan quantitatif pour répondre aux objectifs climatiques, le soit aussi sur le plan qualitatif en améliorant la desserte business et internationale. La concurrence est rude, les autres aéroports à proximité de Genève l’ont très bien compris.

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